Résultats et approche
La FEBB s’est fixé comme objectif pour la première phase de ce projet de produire et de planter 100 000 arbres indigènes en collaboration avec les communautés locales. Au total, 75 espèces seront plantées, dont 15 types sont en danger d’extinction. Cet objectif est réalisé grâce à la formation et à l’engagement de 6 “Gardiens de la forêt” qui a déjà organisé plus de 60 ateliers dans 5 zones différentes sur la côte des Caraïbes et dans la chaîne de montagnes de la Sierra Nevada. Dans ces ateliers, les communautés locales, les agriculteurs et les groupes indigènes sont formés sur la manière d’identifier les graines, de les faire germer et de mettre en place des pépinières pour produire de nouveaux arbres. En outre, leurs connaissances sur les variétés d’arbres, leur utilisation médicinale et la manière de conserver et de protéger les forêts existantes sont renforcées.
Un autre objectif du projet est de promouvoir l’identification de certaines espèces d’arbres comme sources potentielles de nourriture, de médicaments et d’utilisation pour les cosmétiques afin de soutenir les agriculteurs locaux et de réaliser notre vision de la construction d’une économie circulaire à travers ces réseaux.
Au cours des 11 premiers mois du projet jusqu’à ce jour, la FEBB a constitué une équipe de bénévoles et d’employés locaux ainsi que des formateurs contractuels pour les ateliers.
Le réseau de micro – et macro – pépinières constitue un réseau interconnecté d’écosystèmes pour protéger des zones et défendre des arbres d’importance culturelle et écologique. Il a créé un terrain fertile pour l’étude de la flore indigène et l’échange de connaissances sur l’utilisation et le commerce durables des produits associés à la biodiversité des arbres plantés. Ce projet contribue à créer un échange entre différentes pépinières et à réintroduire des espèces végétales qui ont été éteintes dans certaines zones. Nous avons mis en relation de nombreuses communautés différentes et leurs habitants dans un but commun de protection de leurs terres, d’échange de connaissances et de lutte contre le changement climatique. En interconnectant différentes micropépinières et leurs exploitations agricoles et en restaurant leur forêt naturelle, nous avons également l’intention de protéger et de restaurer les corridors de vie sauvage pour des animaux comme le jaguar.
Grâce à un processus de diagnostic, nous identifions les semences à récolter dans chaque ferme et choisissons la bonne parcelle, dans laquelle planter l’espèce et indiquer les quantités à planter. Toutefois, ce processus a été légèrement retardé en raison de la nécessité de réduire les visites sur place à cause de la pandémie.
Le processus de production d’arbres dans le cadre du projet VIVEROS HERMANOS – NATIVE FOREST REVAL PROJECT crée et relie des microclimats, tout en protégeant les sources d’eau existantes et en rétablissant celles qui sont endommagées, afin de fournir de l’eau aux communautés locales et de réduire ainsi les effets du changement climatique.